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Vais-je détruire la planète avec mon bébé ?

Dernière mise à jour : 27 janv. 2022

Vous aurez remarqué que nous avons mis un point d'interrogation.

Car les études, comme toujours, ne pointent pas toutes dans le même sens.

Alors comment, en tant que parent soucieux de préserver l'équilibre de notre habitat sur le long terme, peut-on oser faire des enfants ?


C'est une tendance qui progresse.

Certains mettent en avant leur sacrifice : ne pas avoir d'enfant serait la solution ultime, bien plus efficace pour réduire notre consommation de CO2 que de devenir vegan ou renoncer à voler à l'autre bout du monde.

D'un point de vue purement mathématique, cela semble plutôt juste.

On pourrait aussi se suicider pour ainsi diminuer encore davantage notre consommation carbone.

Une vie consomme de l'énergie, sans doute.

Une vie produit aussi de l'énergie (et les parents savent ô combien les enfants en produisent).

Intérrogés sur cette question dans le troisiéme épisode de notre podcast, Oriane et Romain déjà soucieux de réfléchir leur consommation avant même l'arrivée de leur enfant, répondent par :

- l'éducation,

- l'engagement collectif.



Une question d'éducation

Mettre les individus devant une telle alternative, - faire ou ne pas faire d'enfant - n'est ce pas en effet nier que nous pouvons encore avoir une action collective pour changer nos modes de vie ?

En remettant ainsi la décision au niveau individuel, nous renoncerions à remettre en cause notre société dans ces fondements consuméristes.

Si vous voulez réfléchir sur votre modéle individuel de consommation et glaner quelques astuces pour consommer moins et mieux, vous trouverez nombre d'idées sur ces liens :

Dans l'épisode 3 du podcast, Naissance en conscience.. de son environnement, vous trouverez aussi des idées pour réduire l'utilisation du plastique autour de la naissance. Et aussi, vous entendrez un magnifique témoignage : celui de la naissance naturelle de Marcel en maison de naissance.


Une question de valeurs


Cette vision de l'homme perçu comme "parasite de la planète", sous-tend une pensée qui inverse une valeur fondatrice de notre société : l'humanisme. Quand l'humaniste met l'humain au centre de ses préoccupations, celui qui considère l'humain comme un nuisible, met "la planète" comme valeur centrale de son système. La "planète", terme scientifique si désincarné, qui met encore un peu plus de distance entre nous et notre environnement immédiat, survivra pourtant à toute la folie consommatrice humaine.

La "planète" fut boule de feu et de lave, puis boule de glace, la "planète", où la vie est apparue des millions d'années avant notre espèce, n'attend pas notre sauvetage. Quelle idée humano-centrée d'ailleurs et qu'elle hubris, que de croire "sauver la planète". Ce qui ne survivra pas à la surconsommation, ce sont nos paysages familiers, les êtres vivants qui y cohabitent avec nous, c'est notre monde, la nature que nous habitons.


Prendre soin de cette nature, c'est prendre soin de nous et de l'avenir de nos enfants.


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